Quels sont les crédits d’exploitation ?

Une entreprise active a besoin de liquidité en cours d’exercice pour pouvoir couvrir ses dépenses éventuelles et les trous de trésorerie. Elle subit souvent des retards en raison d’un accord de délai avec ses clients. Trouver des solutions auprès de son banquier lui semble évident pour remédier aux manques.

Le crédit d’exploitation, une meilleure alternative

Le crédit d’exploitation sert, par définition, à combler les décalages de trésorerie se produisant au cours d’exploitation d’une entreprise. En effet, cette solution est destinée à financer l’actif qui circule du bilan en fournissant à la société les liquidités nécessaires aux paiements à court terme dans l’attente d’un recouvrement des créances facturées. Ce financement est octroyé au cas où l’entreprise attend un règlement de la part de ses clients. Les banques ou les établissements de crédit spécialisés proposent cette contribution.

Les crédits par caisse globaux pour garantir la stabilité financière

On distingue plusieurs types de crédits d’exploitation à durée limitée:

  • Le crédit de trésorerie est utile pour subventionner les actifs circulants appelés également valeurs d’exploitation à court terme tels que les stocks, les travaux en cours, les loyers ou les salaires, qui ne sont pas couverts par le fonds de roulement. Cette sorte de crédit résout les problèmes d’une période inférieure à 12 mois.
  • La facilité de caisse qui couvre les décalages momentanés de trésorerie en lien avec le cycle d’exploitation.
  • Le découvert, quant à lui, vient compléter les moyens de financement de la société plus précisément le fonds de roulement qui se révèle insuffisant.
  • Le crédit de campagne convient aux entreprises qui ont des activités saisonnières pour subventionner le capital indispensable au financement de son activité. Les deux parties fixeront l’échéance du remboursement.

Les crédits par caisse spécifiques, une assurance réelle à l’opération de crédit

Cet autre type de crédit permet à un exploitant d’échanger ses créances commerciales contre des sommes disponibles moyennant une commission. L’escompte est la forme la plus courante, qui consiste à transférer un effet de commerce à sa banque de manière à obtenir en échange une avance de trésorerie. Cette banque paye à l’avance la somme due à l’entreprise en déduisant les agios qui correspondent au délai restant jusqu’au terme de l’effet de commerce. Mais aussi, l’affacturage est une formule qui contribue à anticiper par une avance instantanée de trésorerie. La cession se conclut auprès d’une société spécialisée, appelée également le factor. Ce spécialiste obtient la créance et se charge de son recouvrement en contrepartie des frais.